À propos

Tout est interconnecté.

Attention ‘tartine’ : c’est une longue histoire qui vaut la peine d’être lue, installez vous avec une bonne tasse de thé 😉

Je suis une fille ‘urbaine’ et, il y a déjà un petit moment, j’ai commencé à faire attention à la qualité de ce que je mange, lorsque j’ai découvert que ce que l’on mange a le pouvoir de nous soigner…ou de nous rendre malade.

J’ai donc voulu approfondir cette connaissance par des études: je suis depuis quelques temps déjà officiellement reconnue ‘Pharmacienne’ (très alternative, j’adore les plantes médicinales) avec une spécialisation en Nutrition.

Cuisiner des aliments frais, vivants, d’une façon saine et gourmande est devenu mon ‘secret beauté’ que j’ai toujours partagé avec qui était curieux d’écouter ou de lire, sur mon blog : madameciao.com

Plus je découvrais les processus d’agriculture intensive qui nous délivrent en quantité des aliments ‘nutritionnellement pauvres’ et les tours de magie du marketing (j’y ai travaillé petit moment) qui nous poussent à croire que l’on a besoin d’acheter très cher leur joli emballage enveloppant le plus souvent une qualité douteuse, au plus j’ai eu envie de savoir vraiment ce que j’étais en train de manger.

J’ai donc commencé à faire pousser mes herbes aromatiques dans des pots, des salades dans des sacs, j’ai construit des carrés potagers sur une cour pavée…et cultivé en utilisant uniquement des fertilisants que la nature nous offre, des graines non-hybrides (lire ‘reproductibles’) et en travaillant AVEC la nature, plutôt que contre elle. Je tente pour autant que possible de faire de la permaculture urbaine en biodynamie.

Très vite un autre lien est devenu évident. Celui entre la qualité de la terre et la vie dans celui-ci et la qualité nutritionnelle des aliments qui y poussent.

Et avec ce lien, une question : comment nourrir ce sol ? et en même temps, de l’autre côté je jette une partie de la bonne nourriture que j’achète (pelures, feuilles externes, trognons …) comment les recycler et les re-utiliser directement ?

Le compost de jardin n’était pas une option car je n’ai pas de place à y consacrer, je suis sur pavés, au delà du fait que je n’ai pas le temps/envie de retourner & mesurer la température, je n’ai pas de ‘masse brune’ à mélanger…

La vermicompostière que j’avais achetée s’est transformée en ‘animal de compagnie’ à nourrir car leur menu est relativement limité et surtout leur besoin d’attention est entré en compétition avec mon partenaire qui n’a rien voulu entendre lorsqu’il a fallu les rentrer à l’intérieur pour l’hiver 😉

La ‘révélation’ est arrivée avec une rencontre de celles que seul L’Univers sait arranger, celle avec une femme incroyable qui depuis 10 ans fait connaître la technique du Bokashi en Suède, et pas que : Jenny Harlen et ses plateformes www.bokashi.se (en Suédois) et https://bokashiworld.blog/ (en anglais)

C’est comme ça que j’ai découvert que OUI, il y a moyen de transformer pratiquement TOUS vos RESTES ALIMENTAIRES (cru, cuit, ail & oignon, agrumes, peau de bananes, coquilles d’œuf, féculents…viandes & poissons aussi) de la façon la plus rapide qu’il m’ait été donné de tester, sans odeur de pourri et surtout, sans trop d’effort !

Le processus se déroule pour moitié dans votre cuisine/buanderie et l’autre moitié sur votre balcon/cour/jardin/terrasse.

Et non seulement on ne jette plus de la matière organique dans la poubelle mixte, mais on (re)donne de la vie en obtenant de la terre vivante (il faut un apport de terre au départ), riche en micro-organismes, dans laquelle vos plantes, fleurs, aliments pousseront vigoureux, sains et en quantité.

Ceci est le BokashiCompost.

Le ‘secret’ qui fait toute la différence, ce sont les EM ou Effective Micro-organisms en anglais ou Micro-organismes efficaces, qui sont présents dans le Démarreur et qui lancent le processus de fermentation qui pre-compostera vos restes d’aliments.

C’est l’équivalent du microbiote (bonnes bactéries) que nous avons tous dans nos intestins et qui nous gardent en bonne santé : ici ils font le même boulot pour le sol avec tous les avantages qu’un SOL VIVANT apporte à l’environnement.

Car un sol où la vie n’est pas détruite par les désherbants ou les fertilisants de synthèse

  • a naturellement une capacité de rétention des eaux de pluie avec un ‘effet éponge’ : donc pas de ruissellement/inondation qui sur le long terme appauvrit les terres jusqu’à la désertification
  • permet aux plantes de s’échanger des nutriments entre-elles grâce au réseau de mycorhizes (champignons, vivants)
  • soutient l’activité des vers de terre qui produisent le complexe argilo-humique qui apporte la fertilité
  • rend bio-disponibles les nutriments essentiels à la plante pour qu’elle puisse se maintenir en bonne santé

Et quand tous ces liens me sont apparus, interconnectés,  je me suis posée la question du pourquoi je n’étais pas tombée sur cette technique du Bokashi avant, en Belgique.

C’était aussi le moment où, en reconversion professionnelle, j’avais identifié que je voulais désormais mettre mon énergie au service d’une cause qui soutienne la vie plutôt que de la détruire.

Qui me permette de mettre au service de la planète la palette de connaissances spécifiques entre Nature-Science-Entreprenariat que j’ai construites au fil des ans.

Qui m’aide à diffuser un message positif, que ensemble –tous Colibris que nous sommes- nous pouvons faire quelque chose de mieux pour les générations futures, pour un autre « Demain ».

Voilà comment BokashiCompost est né, officiellement, ce 1er octobre 2018.

‘Be the change you wish to see in the world’  (Gandhi) est mon mantra.

C’est par l’action qu’on fait la différence. Moi j’ai commencé à changer…et ça n’est pas si difficile que ça, lorsqu’on fait un petit pas à la fois. J 

Et quand on se tient la main, c’est plus chouette. On s’y met ensemble ?

Stefania

 

Remerciements :

Je tiens à remercier avec gratitude toutes les personnes qui ont croisé mon chemin et qui ont fait que je suis ici aujourd’hui, heureuse d’Être.

Jenny Harlen et Inda Cakka l’(ex)moine birman qui nous a fait connaître sans quoi rien de tout cela ne serait arrivé, ma famille, mon partenaire Nico et les amis qui me soutiennent dans mes délires les plus fous.

Actiris et sa PrimeIndépendant qui m’a donné un coup de pouce pour me lancer sur mes fonds propres, le 1819.brussels et ses précieux ateliers ‘Entreprendre’, le VillagePartenaire qui m’accompagne.  GoodFood Brussels qui fait changer les choses au niveau alimentaire à Bruxelles.

Les filles de KnockKnock Prod qui ont réalisé ce site et bien plus.

‘Mes’ étudiants de l’IHECS-preneurs qui m’ont accompagnée en communication : merci Alex, Justine & Lisa !

L’asbl WORMS avec qui nous travaillons main dans la main.

Tous ceux qui m’ont octroyé leur confiance en m’ouvrant leurs portes lors de mes tous premiers pas :

La Cantine de quartier engagée : Refresh

Le marché bio en vrac TheBarn

Le restaurant EntreNous

L’équipe du Färm de Mont Saint Jean

Le Café ZéroDéchet Boentje

La Tricoterie – Fabrique de Liens

Le Festival des Plantes Coméstibles du Jardin d’Arthey

 

Et bien-sûr, mes fournisseurs et tout en particulier Jurgen de Agriton Belgique qui depuis 20 ans œuvre pour soutenir la vie du sol et faire connaître la technologie des EM originaire du Japon (EMRO) en Belgique