À part le fait que ces trois mots commencent par ‘B’, difficile d’y trouver un lien…Et pourtant.

Votre BokashiCompost chéri a un frère jumeau!

BokashiMyanmar, qui est né en même temps et qui grandit de l’autre côté de la planète dans un contexte bien plus complexe que les ‘news’ nous le font croire.

En janvier, ce sera mon tour de prendre des vacances, ou mieux ‘working holidays’ comme on dit, car pendant cette pause après les festivités de fin d’année et sa ribambelle de marchés et commandes last-minute, je partirai quelques semaines…donner un coup de main à mes collègues de BokashiMyanmar, à Yangon!

Car si cette folle aventure de lancer BokashiCompost en Belgique à vu le jour, c’est grâce à un moine bouddhiste, appelé Inda, qui -discutant assis sous un arbre dans une des plus belles pagodes de Mandalay- m’a tendu son smartphone en insistant pour que je parle via Messenger à ‘une autre nana comme toi qui veut faire quelque chose de bien pour le Monde’.

Cette nana, c’était Jenny Harlen.

Celle qui depuis bientôt 12 ans, à fait connaître la technique du bokashi sous sa forme de recyclage des déchets alimentaires en Suède et quelques autres pays scandinaves.

On en a remplis ensemble des seaux et des barils bleus à bokashi entre-temps: à Yangon, ce sont désormais 20 tonnes par mois de restes organiques de toutes sortes qui sont déviés ainsi des décharges (à ciel ouvert)…et tout le méthane et le carbone qui va avec (sous forme de matière fermentée) est utilisé pour transformer du sable stérile en carrés cultivables dans les zones plus défavorisées de la ville.

Des écoles, des ambassades et des hôtels s’y sont mis aussi.

Dans un pays qui s’est pris le monde ‘démocratique de la Consommation’ en pleine gueule sans avoir la moindre infrastructure de gestion de tous ces déchets (jusqu’à il y a 10 ans, avant que les géants de la grande consommation ne débarquent…les emballages étaient tous biodégradables et recyclables: bambou, feuilles de bananier etc) l’urgence de la marée de plastique et de la nécessité d’agir est plus flagrante.

Et le moine Inda, dans tout ça?

Il a rejoint l’aventure.

Après avoir quitté les habits de moine qui l’ont accompagné pendant 25 ans et avoir appris à vivre en tant que citoyen en un temps record, il s’est entre temps marié avec AyeAye.

Il contribue aujourd’hui à rendre le monde meilleur en inspirant les autres, toujours en accord avec ses préceptes bouddhistes.

Sauf que maintenant, c’est derrière le micro du TEDtalk de Yangon qu’il le fait!

C’est cette magnifique équipe, complétée par Khaing, Hans et MaungMaung et tous les volontaires et les autres Bokashi-Girls (Claire Mummery de Nouvelle Zélande entre autres) que je vais rejoindre pendant quelques semaines.

Vous souhaitez suivre mes aventures là bas?

Je posterai des mises à jour ici en bas, par sections. Venez jeter un œil de temps en temps!